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| BRM 400 à Bruxelles, le 2 juin 2007 | |
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Invité Invité
| Sujet: BRM 400 à Bruxelles, le 2 juin 2007 Lun 25 Juin - 11:47 | |
| C'est sans doute avec une certaine impudence que je m'en viens vous servir ce récit quelque peu tiédi. Petit rappel des épisodes précédents... Jéjon est anxieux. L'échec sur le brevet de 300 (consécutif à la trop chaleureuse rencontre d'une portière et dont la finale ferroviaire le persuade que, décidément, "Qui trop embrasse a mal en train") affole son agenda. Après les glorieux succès des 400 et 600, il ne lui reste que deux week-ends pour remplacer le funeste 300. Un 400 devrait faire l'affaire.*** Gare du Luxembourg, vers 10 heures. Le train me débarque dans un quartier d'immeubles neufs, de rues piétonnes désertes où le vélo couché Dechenne glisse comme un véhicule utopique. Utopique, en tout cas, semble mon espoir que ses dérailleurs fonctionnent normalement ; seul un pignon paraît accepter que je lui passe la chaîne au cou. Je trouve un plan de ville et rejoins bientôt Woluwe-Saint-Lambert, où doit être donné le départ. Le carrelage du petit café résonne sous les cales des cyclistes qui s'affairent à remplir les bidons, disposer la feuille de route dans une pochette transparente ou raconter les anecdotes des derniers brevets. Si je retrouve quelques visages connus, la plupart des participants me reconnaissent : je suis à nouveau le seul couché... 11 heures. Après la photo du groupe, c'est le coup d'envoi. Un grand soleil luit, la température est douce. Nous déambulons le long des boulevards avant de rejoindre une piste cyclable bordant l'autoroute Bruxelles-Namur, au coeur de la Forêt de Soignes ; puis, c'est la traversée des villages brabançons. J'ai déjà repéré quels seraient mes probables compagnons de route. L'organisateur a curieusement réservé un hôtel à mi-parcours, et la plupart des participants y dormiront quelques heures. Seuls deux frères et votre serviteur comptent effectuer le parcours d'une traite ; Geert, Koen et moi roulerons donc probablement de conserve. J'ai d'ailleurs reconnu dans le premier un solide rouleur : assez discret et taiseux, attentif à la feuille de route, pédalant avec régularité et presque sans ralentir dans les bosses... Je crois que nous allons nous entendre ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: BRM 400 à Bruxelles, le 2 juin 2007 Mar 26 Juin - 8:06 | |
| N'attendons pas que les heureux membres présents en France soient de retour. D'autres cyclos, bien que moins actifs sur le site, lisent également assidument vos récits et attendent impatiemment la suite. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Compte rendu bis Mar 26 Juin - 11:03 | |
| Merci, c'est très sympa ! Voici donc la suite, petit à petit...
Après vingt-cinq kilomètres environ, les quelque quarante cyclos se sont éparpillés au gré des interprétations personnelles de la feuille de route. L'une de ces hésitations amènera d'ailleurs le premier ennui technique : après avoir dépassé une intersection, le groupe stoppe brusquement pour vérifier l'itinéraire ; je n'ai pas le temps de freiner et emboutis à bonne vitesse mon prédécesseur avant de tomber gentiment sur le bas-côté. Je me relève sans la moindre égratignure, mais l'autre cycliste a le pneu abîmé et crevé.
Ce n'est qu'après la rapide réparation et en voulant repartir que je m'aperçois que mon vélo a également souffert. Le guidon en U a pivoté vers la gauche (ses bras se déplaçant vers la droite) d'une manière assez inexplicable, car aucune pièce déserrée n'est censée permettre ce mouvement : potence et plongeur ne font qu'une pièce, soudée à sa base, sur la moitié antérieure du cadre, autant qu'à son sommet, où elle reçoit le guidon. La torsion est impressionnante (15 degrés ?), mais aucune écaille de peinture ne laisse voir où le métal a plié ! En me contorsionnant un peu, ma jambe gauche passe tout juste le long de la poignée, et je rallie ainsi le premier contrôle.
Liernu, km 53, 13 heures 30. Plusieurs compagnons se penchent sur mon étrange guidon. C'est incompréhensible : comment a-t-il tourné ? Où la potence a-t-elle cédé ? Questions d'autant plus angoissantes que, le mal étant mystérieux, le remède est introuvable : aucune articulation ne permet de retrouver l'alignement. Le cycliste embouti, pas rancunier, en vient même à s'asseoir sur le vélo et à tirer comme un diable sur le guidon pour le rectifier. Mais nous craignons qu'une pièce ne casse irrémédiablement. Je décide donc de faire simplement coulisser le guidon de trois centimètres vers la gauche, en déserrant la fixation au sommet de la potence. Je libère ainsi davantage le passage de ma jambe gauche mais dois réapprendre un peu les démarrages et manoeuvres : la poignée gauche est presque contre mon aine, et je puis tout juste poser le bout de deux doigts sur celle de droite.
Après Namur s'égrènent une trentaine de kilomètres très roulants, le long de la Meuse jusqu'à Dinant. Le groupe s'est reformé depuis Liernu, et nous effectuons quelques relais. Plusieurs cyclos me confirment alors que, Hi-Racer ou pas, l'aspiration est maigre derrière moi. La montée vers Beauraing m'offre à nouveau le plaisir de démontrer que les VC peuvent très bien monter... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: BRM 400 à Bruxelles, le 2 juin 2007 Mar 26 Juin - 18:03 | |
| Décidément, chaque BRM est un véritable défi technique avec votre machine. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: BRM 400 à Bruxelles, le 2 juin 2007 Mar 26 Juin - 20:38 | |
| Ce doit être "l'esprit vélo couché"... Beaucoup de bricolage, très peu de sérieux (au sens positif aussi : on ne se prend guère au sérieux !). Cela donne un peu de piment... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: BRM 400 à Bruxelles, le 2 juin 2007 Mar 26 Juin - 21:12 | |
| Un peu de piment est un euphémisme. Avec de tels ennuis techniques, je serais complètement dépité, pas la volonté de continuer, il faut que la technique suive, sinon, mon plaisir est gâché. J’admire votre « esprit vélo couché » |
| | | Invité Invité
| Sujet: Compte rendu ter Mer 27 Juin - 9:28 | |
| Hihi, attendez : vous allez être servi !
Second ennui technique ! Dans une longue descente précédant Beauraing, un long et mystérieux "dougoudougoudoum" se fait entendre, bientôt accompagné d'un rafraîchissant giclement. Le tuyau du Camelback s'est pris dans les rayons ; il est percé et s'agite frénétiquement par-dessus mon épaule.
Beauraing, km 120, 16 heures 15. Avant de manger mes pâtes aux olives, je demande au patron du café un bout de papier collant costaud pour réparer mon adduction d'eau pure. Ce bricolage m'amène à partir parmi les derniers, mais en compagnie de Geert et Koen. Au bout de trois kilomètres, le passage sur le grand plateau s'accompagne d'un craquement sec et d'un retour de la chaîne sur le plateau médian (le petit n'ayant jamais été accessible) : le câble du dérailleur a cédé. Heureusement que je traîne derrière moi de quoi équiper et monter intégralement un "kit cadre"... Je fais part à mes compagnons de mon arrêt contraint et leur dis que je les rattraperai. Vingt minutes plus tard, le Dechenne a récupéré sa deuxième vitesse et se retrouve cette fois bon dernier.
C'est le meilleur moment de tout ce brevet. Décidément, je suis un solitaire... Seul, je me laisse baigner de la lumière qui dore peu à peu les collines ; obligé de suivre la feuille de route, je goûte davantage la course des kilomètres sous les roues et le défilement de toponymes pleins de souvenirs ; au rythme retrouvé de mes jambes, je remonte lentement la file des participants. Il me semble que chacun roule dans une immense sérénité, par ces routes désertes striées de l'ombre allongée des piquets de clôture. J'échangeai quelques paroles avec le premier que je rattrapai ; puis, comme j'hésitais à reprendre mon rythme ou à l'accompagner plus longtemps : — Bonne route ! me dit-il avec un clin d'oeil. Nous échangeâmes un sourire de complicité ; je lui souhaitai également la bonne route et appuyai sur les pédales.
Je suis un solitaire, mais il est doux néanmoins de se sentir dans un groupe, si lâche soit-il, d'individus lancés dans la même étrange aventure. De temps en temps, un dos rond apparaît, vacillant au sommet d'une côte ; ou bien c'est un casque rutilant qui file entre les haies, au fond du vallon.
Cinquante kilomètres après les avoir abandonnés, je retrouve Geert et Koen mais décide de continuer sur ma lancée. Le premier, l'aîné, m'accompagne néanmoins ; mais nous nous arrêtons de temps en temps pour attendre son frère. À la faveur d'une très longue descente sur Muno (Geert pédale alors que je suis limité par mon développement, et nous atteignons 82 km/h), nous nous retrouvons cependant seuls, et faisons plus ample connaissance, évoquant nos entraînements respectifs et notre goût pour le cyclocamping. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: BRM 400 à Bruxelles, le 2 juin 2007 Mer 27 Juin - 13:36 | |
| J’avoue que j’ai un peu de mal à comprendre. Quand vous partez pour un BRM, vérifiez-vous votre vélo avant le départ ? A lire vos récits, on a l’impression que votre vélo est dès le départ « boiteux ». A chaque fois un de vos plateaux est inaccessible et ce quasiment dès les premiers kilomètres ! Une petite révision ne s’imposerait-elle pas ? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: BRM 400 à Bruxelles, le 2 juin 2007 Mer 27 Juin - 14:56 | |
| Tout à fait d'accord avec Alain !!!! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: BRM 400 à Bruxelles, le 2 juin 2007 Mer 27 Juin - 16:50 | |
| Oui, probablement ! Mais bon... ça ne m'empêche pas de rouler honorablement ! Un câble qui cède, c'est assez inopiné, non ? Deux plateaux, c'est amplement suffisant ; quant aux pignons, là, je le concède : faire un 400 avec 4070 m de D+ sur deux pignons, c'est limite.
Hum ! Il me semble que vous admirez de moins en moins ce que j'ai appelé "l'esprit VC" et qui m'est peut-être surtout propre... Allons, c'est promis : dès que je sors avec CycloVillers, c'est avec un dérailleur arrière fonctionnel !
Après tout, je crève moins qu'Eugène... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: BRM 400 à Bruxelles, le 2 juin 2007 Mer 27 Juin - 18:56 | |
| Partir avec un vélo en ordre ne diminue en aucun cas l'exploit des brm et je crois que la vie est trop précieuse pour partir sur un vélo dangereux car pas de mise en ordre au départ.
Je croyais que l'esprit vc c'était un style de conduite, de trajet et d'exploit....
amitiés fred |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: BRM 400 à Bruxelles, le 2 juin 2007 Jeu 28 Juin - 9:24 | |
| Euh... le mauvais fonctionnement des dérailleurs ne rend quand même pas mon vélo dangereux, n'est-ce pas ? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: BRM 400 à Bruxelles, le 2 juin 2007 Jeu 28 Juin - 12:09 | |
| Il me semble qu'en dehors du dérailleur, une soudure et les freins ont déjà été en cause....tout ne peut pas être réparé en route surtout dans le P.B.P où le facteur chrono joue....à tirer sur la corde tu risques, à cause de problèmes mécaniques, à ne pas savoir terminer le P.B.P. salut à toi cavalier solitaire |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: BRM 400 à Bruxelles, le 2 juin 2007 Jeu 28 Juin - 12:49 | |
| C'est vrai : la soudure, ce fut le plus inquiétant, mais il m'était impossible de la réparer avant ce premier 400. Quant aux freins, ils s'amolissaient sous la pluie, en fin du 600, mais furent rapidement et facilement réglés — finalement, il est normal que des patins s'usent significativement après 600 km de randonnée !
Je pêche sûrement un peu par désinvolture, mais finalement, j'aime autant partir la fleur au fusil. Surtout, je suis persuadé que, plus qu'un hypothétique "esprit VC", c'est là l'essence même d'un esprit... Paris-Brest ! Ne me faites tout de même pas dire que pour PBP, il faut partir avec un vélo boiteux ; mais par contre, l'aventure incertaine, l'autonomie complète et le bricolage dans les bas-côtés... c'est ainsi que je veux le vivre ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: BRM 400 à Bruxelles, le 2 juin 2007 Jeu 28 Juin - 13:22 | |
| Mon très cher Jérôme, A 19 ans, je suis parti, en vélo et seul, avec armes et bagages, pour le sud de la France.....un mois d'aventures et +/- 2500 km . Mon vélo fut en ordre avant de partir car passer un mois à devoir bricoler mon vélo sur le bord des routes et du coup rater tout le reste...je ne vois pas , dans ce cas, où est l'esprit d'aventure au sens large. Malgré tout j'ai dû bricoler mon vélo mais pas à cause d'un manque de préparation....on n'est pas seul sur les routes...tu en sais quelque chose L'aventure incertaine,l'autonomie complète et le bricolage dans les bas côtés....je connais....c'est très gai sauf la bécane qui est en permanence limite. Enfin à chacun ses plaisirs et le plaisir de pouvoir les exprimer. amitiés frédéric |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: BRM 400 à Bruxelles, le 2 juin 2007 Jeu 28 Juin - 21:22 | |
| Ma question ne comportait aucun jugement. Si ne disposer que d’un plateau ne gâche pas votre plaisir, alors tant mieux pour vous. Comme je l’ai dit, chez moi, ça ne passe pas, et je crois que je dois être bien plus souvent « malheureux » que vous. Ceci dit, cette parenthèse nous éloigne de votre récit dont nous ne connaissons toujours pas la fin. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: BRM 400 à Bruxelles, le 2 juin 2007 Ven 29 Juin - 13:48 | |
| Rassurez-vous, c'est bien ainsi que je l'avais compris, et je vous accorde bien volontiers qu'une "petite révision" ne doit plus tarder — même si j'ai toujours disposé de deux plateaux au lieu de trois (et d'un pignon et demi, il est vrai).
La suite va arriver, bien entendu. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Compte rendu quater Ven 29 Juin - 16:33 | |
| Messincourt (F), km 189, 19 heures 25. La France nous accueille sous la forme d'un cabaretier presque improvisé : le café est sombre, son carrelage défoncé, le choix des boissons restreint. La quasi-totalité du groupe, qui s'est rassemblé, repart bientôt, de route régionale en départementale, jusqu'à Sedan, avant de reprendre la direction du Nord. La frontière aussitôt franchie, nous gagnons l'hôtel-restaurant dont la terrasse éclairée est ornée, pour l'occasion et comme pour nous donner un avant-goût de la fête populaire du pays breton, d'un vieux vélo couvert de fleurs en papier. À l'exception de Geert, Koen et moi, qui nous hâtons de manger, tous les randonneurs s'affalent alors dans les fauteuils, s'échangeant des plaisanteries ou calculant les heures qu'ils pourront passer dans le lit douillet. Une camionnette a convoyé leurs effets personnels : ils vont se doucher, se changer pendant que d'autres commandent les apéritifs. Les derniers cyclistes arrivent au moment où je finis de fixer mes lampes pour la nuit à venir.
Une longue descente nous lance à toute allure dans l'obscurité troublée par les sifflements des pneus, dans le silence percé par nos feux. Mais après la vallée de la Semois s'annoncent les fortes pentes ardennaises ; Koen est à la traîne et, jusqu'à Bruxelles, Geert et moi l'attendrons à chaque sommet. Oizy, Graide, Porcheresse, Daverdisse... De temps à autre, mes deux vitesses ne suffisent plus et, de mon pied droit, je dois pousser le dérailleur arrière vers un second pignon : la fatigue et la volonté de ne pas laisser la dynamo de moyeu de Koen s'étioler inexorablement dans mon rétroviseur font baisser la cadence.
C'est à ce moment aussi que je comprends que les deux frères ne sont pas en autonomie. Leur père les suit en voiture — d'un peu trop près à mon goût : il se poste à chaque carrefour dont il juge équivoque la description par la feuille de route, et organise de petits ravitaillements toutes les deux heures environ (en contradiction avec le règlement). La randonnée se poursuit cependant sans heurts à travers la Famenne puis le Condroz. Un passage délicat par un chemin de contrebande couvert de cailloux gros comme le poing causera néanmoins la crevaison d'un pneu de Koen, juste avant une montée extrêmement raide jusqu'à Foy-Notre-Dame, où je ne serai pas loin de mettre pied à terre. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Compte rendu quinquies Mer 4 Juil - 15:57 | |
| Rivière, km 330, 3 heures 30. Une fois passé Dinant, je pensais en avoir terminé des côtes du "plat pays" : la vallée de la Meuse dépliait autour de nous le corridor déhanché de ses collines, et des ponts-barrages échoués s'illuminaient soudain, en apesanteur entre un clapotis aveugle et quelques étoiles muettes. Le flash de la photo-témoin, à la station-service de Rivière, venait d'apercevoir, au-dessus des chasubles éclatantes, trois sourires à peine las.
La ville de Namur est vite traversée, et le RAVeL nous emmène sur le plateau hesbignon. Le jour se lève ; quelques poignées d'étourneaux, d'éoliennes et bruants jaunes nous frôlent. Koen s'égare derrière nous : il n'a pas vu le tas de fumier. Geert et moi débouchons dans une cour de ferme : nous n'avions pas compté les deux routes perpendiculaires à traverser.
Nil-Saint-Martin, km 381, 6 heures 10. C'est chez un particulier que nous sommes accueillis et que Koen nous rejoint pour cet ultime contrôle : les époux Hoste font honneur à leur nom et nous reçoivent avec un plaisir manifeste. Madame, en peignoir, nous propose des confitures de figues, de poires, de prunes. Le café et le thé sont prêts.
Nous repartons sous le soleil, par les chemins de remembrement. Mais le plus dur nous attend : le morne plateau s'entaille peu à peu de vallées à peine aperçues hier, à l'aller. La Dyle, la Lasne, l'Ijse distendent implacablement notre trio ; à Dion-Valmont, le Dechenne se bat vaillamment contre les antiques pavés d'une pente au pourcentage assurément respectable. Néanmoins, avec l'autoroute retrouvée, l'entrée dans Bruxelles nous voit reprendre un rythme plus régulier, que ne troublera pas la perte inopinée d'un de mes patins de frein.
Bruxelles, km 414 (officiellement), 8 heures 10. Le café vient d'ouvrir. Il accueille une volée de cyclistes du dimanche dans les yeux desquels je me persuade que brillent l'envie, le respect, l'admiration. Au lavabo des toilettes, je me savonne brièvement, ainsi que mon T-shirt, que je lessive vigoureusement. C'est que j'ai un train à reprendre, et je ne tiens pas à faire fuir tous les voyageurs ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: BRM 400 à Bruxelles, le 2 juin 2007 Mer 4 Juil - 20:04 | |
| C'est toujours un plaisir de suivre tes aventures....pour quand le bouquin...si ce n'est déjà en route !!!!
amitiés fred |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: BRM 400 à Bruxelles, le 2 juin 2007 Mer 4 Juil - 21:16 | |
| Bravo ! Et vivement Paris-Brest-Paris ! Etant donnée que l'épreuve est trois fois plus longue, ça devrait nous donner un récit de 4 pages au minimum, chouette ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Bilan Jeu 5 Juil - 9:47 | |
| Merci beaucoup !
Quelques chiffres en guise de bilan...
Distance : 420 km Dénivellé positif : 4070 m Temps total : 21 heures 10 Temps roulé : 15 heures 30 Moyenne totale : 19,8 km/h Moyenne roulée : 27,1 km/h Vitesse maximale : 82 km/h
Je suis surtout surpris par le grand écart entre temps (et moyenne) totaux et roulés. Les ennuis techniques y comptent évidemment pour beaucoup, puis les arrêts plus longs que prévus (notamment parce que les deux frères se sont fait servir le repas complet à l'hôtel, et à cause des ravitaillements que décidait leur père), et enfin les très nombreuses mini-pauses pour attendre Koen au sommet des côtes.
Épilogue
Le Dechenne n'était plus guère en état de rouler. Ingrat, je l'ai laissé croupir ainsi quatre semaines... Samedi dernier, en prévision de la sortie du club, j'ai remis un patin de frein (difficile !), changé câble et manette du dérailleur arrière (wouaah ! sept vitesses qui obéissent au pouce et à l'index !), et redressé le guidon... Comment ? En bloquant le cadre dans le grand étau en bois d'un vieil établi et en tirant comme un boeuf sur les poignées. J'ignore toujours quelle portion de tube a pivoté. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: BRM 400 à Bruxelles, le 2 juin 2007 Lun 9 Juil - 16:01 | |
| C'est vrais Jérome!!! Tu devrais écouter les conseils de Papy Fredo, notre dévoué Saint Bernard.... |
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| Sujet: Re: BRM 400 à Bruxelles, le 2 juin 2007 | |
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| | | | BRM 400 à Bruxelles, le 2 juin 2007 | |
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